Il y a longtemps que l’apprentissage passif a montré ses limites, ce qui a fait de l’apprentissage actif l’option la plus intéressante. Il permet aux apprenants de mieux implémenter leurs connaissances acquises. L’apprentissage actif, c’est ce que prône le cône d’apprentissage d’Edgar Dale, une technique d’apprentissage qui fait ses preuves depuis 1940. Que faut-il savoir concrètement à son sujet ?
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Qu’est-ce que le cône d’apprentissage d’Edgar Dale ?
Développé par Edgar Dale en 1940, le cône d’apprentissage se fait également appeler le cône de l’expérience ou le triangle de l’apprentissage. Il représente une pyramide répartie en plusieurs niveaux qui correspondent à différentes activités d’apprentissage et aux résultats qu’on peut en tirer. Si celle-ci a fait ses preuves dans le monde de l’apprentissage en général, elle a très vite été intégrée aux programmes d’enseignement des écoles, des collèges et des lycées. Voici plus d’infos.
Dans le détail, ce cône illustre comment les apprenants retiennent les informations une fois qu’ils ont réalisé certaines activités, et ce, en fonction de la méthode d’apprentissage utilisée (lecture, écoute, visualisation des images, suivi des expositions, suivi des démonstrations, participation à un atelier pratique, simulation, modélisation ou expérimentation une leçon, conception d’une présentation).
En clair, le cône d’apprentissage d’Edgar Dale démontre que toutes les activités ne permettent pas de produire les mêmes résultats. Suivant celui-ci, l’apprenant ne se souvient que de :
- 10% de ce qu’il a lu ;
- 20% de ce qu’il a entendu ;
- 30% de ce qu’il a vu ;
- 50% de ce qu’il a vu et entendu ;
- 70% de ce qu’il dit et qu’il écrit ;
- 90% de ce qu’il fait.
Au travers des différents paliers du cône de l’apprentissage d’Edgar Dale, on comprend que l’accent est mis sur l’apprentissage actif de l’apprenant.
Le cône d’apprentissage : l’apprentissage par la participation
Apprendre à travers la pratique parce que l’esprit retient mieux les connaissances appliquées. En effet, le fait d’avoir la chance de partager ses connaissances avec d’autres personnes pousse l’apprenant à approfondir sa réflexion sur un sujet donné.
En outre, la participation active lui permet d’apprendre des autres apprenants et d’acquérir ainsi de nouvelles connaissances. Dans ce processus de partage, l’enseignant donne également son avis, ce qui permet à l’apprenant de maximiser son apprentissage. Il s’agit là des principes du cône de l’apprentissage d’Edgar Dale que des écoles comme la Jonchère appliquent tout au long des cursus de leurs apprenants. Pour faire bénéficier votre enfant de ces différentes pratiques, il suffit de cliquer ici pour s’inscrire
Quels sont les avantages du cône de l’apprentissage sur votre enfant ?
Par rapport aux méthodes d’apprentissage classiques, les résultats de l’apprentissage par la pratique sont nettement plus probants. La lecture et l’écoute permettent seulement à l’apprenant de définir, de lister, de décrire et d’expliquer ce qui a été lu ou entendu. Or, la simulation, la modélisation, l’expérimentation et la conception permettent à l’apprenant de développer ses capacités d’analyse, de définition, de création et d’évaluation.
De plus, grâce au cône de l’apprentissage, votre enfant est au centre du cours. Tout le processus d’apprentissage est axé sur ce qu’il a à partager avec ses co-apprenants. Le mixage entre la théorie et la pratique crée chez l’apprenant un sentiment d’appropriation du cours. Votre enfant a l’impression d’avoir contribué à l’élaboration du cours, ce qui développe en lui un sentiment de confiance. La participation permet aussi à l’enfant de supprimer sa timidité et sa peur de s’exprimer en public.