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Communication non violente en famille : créer un espace de dialogue ouvert

Développée par le psychologue américain Marshall Rosenberg, la communication non violente permet d’améliorer les relations entre les personnes. Elle permet aussi de créer et de maintenir un espace de dialogue ouvert dans un contexte personnel ou professionnel. Pour l’instaurer dans votre cercle familial, vous devez tenir compte des étapes et des composantes qui fondent ce principe. Avec Mineurs.fr, découvrez l’essentiel à savoir sur le sujet.

Observez sans juger

Cette étape du concept de la communication non violente implique d’observer les faits sans les interpréter. Elle permet de ne pas tirer de conclusions hâtives, de réduire les tensions et d’éviter les malentendus. Elle vous apprend aussi à décrire une situation de façon objective, à ne pas porter de jugement sur les personnes impliquées et à encourager la compréhension mutuelle.

Pour appliquer ce principe dans votre famille, utilisez les formulations adéquates pour décrire les faits tels qu’ils sont. Par exemple, au lieu de dire « tu es toujours en retard pour le dîner », dites simplement « tu es arrivé 30 minutes après l’heure prévue pour le souper ». En priorisant ces formulations, vous vous concentrez uniquement sur les faits.

Exprimez vos sentiments

À cette phase, vous devez évoquer vos sentiments de manière sincère, authentique, en évitant de blâmer les autres et de les critiquer. Vous favorisez ainsi l’empathie et vous communiquez clairement vos émotions. Puisque ces derniers véhiculent des informations clés qui permettent de comprendre vos besoins, vos désirs et ceux des autres, cela vous permet d’éviter les malentendus et les frustrations.

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Grâce à ce vecteur, au sein de votre famille, vous encouragez la coopération et la compréhension mutuelle. Pour l’appliquer, adoptez des formulations qui permettent d’exprimer vos sentiments de façon évidente et compréhensible. Au lieu de dire à une personne qu’il vous énerve avec ses actes, expliquez-lui que vous vous sentez gêné ou frustré par ce qu’il fait, car cela vous met mal à l’aise.

Identifiez vos besoins

Ici, vous devez déceler les besoins qui se cachent derrière les émotions. En identifiant précisément ce désir, vous comprenez mieux vos motivations et celles des membres de votre famille. Vous serez également en mesure de proposer les solutions adéquates. Indirectement, vous obligez aussi tout le monde à coopérer et à résoudre les conflits à l’amiable.

Après avoir discerné les besoins exprimés par les émotions d’un membre de votre famille, proposez des alternatives pacifiques ou amusantes. Ces besoins peuvent être de plusieurs natures. Il peut s’agir d’un besoin de reconnaissance, de liberté, de sécurité, de créativité, de connexion, d’autonomie, etc.

Faites une demande claire

Ce stade de la communication non violente requiert de formuler vos requêtes de manière explicite et en vous abstenant de fixer des ultimatums ou de donner des exigences. Cela permet à la personne impliquée de se sentir respectée et démontre qu’elle est prise en considération. Cette étape est aussi cruciale pour trouver les solutions qui conviennent à toutes les parties impliquées. La clé pour y arriver est de revoir vos formulations. Si par exemple, vous désirez passer plus de temps avec votre partenaire, dites-lui clairement que vous aimeriez qu’il se libère une soirée ou deux par semaine pour avoir plus de moments en tête-à-tête.

1 réflexion sur “Communication non violente en famille : créer un espace de dialogue ouvert”

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