Une communication active avec de jeunes enfants à un âge où ils ne parlent pas encore est une garantie que leur vocabulaire sera riche et leur discours développé, selon des scientifiques de l’Université de Chicago, qui ont mené une série d’études intéressantes.
Il n’est pas du tout nécessaire que la communication soit exclusivement verbale – les bébés qui ne peuvent pas parler communiquent avec leurs parents dans le langage des signes et des sons individuels. Plus la communication des parents est active et émotionnelle, même en langue des signes et pendant les jeux, plus l’enfant maîtrisera la parole mieux et plus rapidement. Cela devrait être pris en compte non seulement par les parents, mais aussi par les enseignants de la maternelle.
L’une des expériences menées par les scientifiques ressemblait à ceci: une vidéo avec 50 parcelles d’une durée d’environ une heure et demie, dans laquelle une mère communiquait avec son enfant en bas âge – fille ou fils, répondant à leurs gestes et à diverses demandes, a été projetée. à 218 bénévoles.
Dans le même temps, les mots que la mère a adressés à l’enfant étaient des «bip», et les volontaires devaient les deviner. Après avoir démontré l’enregistrement, les scientifiques ont comparé le nombre de mots devinés par les volontaires avec la richesse du vocabulaire des enfants.
Le but de l’expérience était de démontrer comment les gestes et autres formes de communication non verbale affectent la façon dont l’enfant se souvient de certains mots de la mère.
Il est curieux que le statut socio-économique des parents, y compris leur éducation et leur richesse, n’ait pas du tout affecté la qualité du processus d’enseignement des premières bases de la parole, et cela a été clairement démontré par des expériences menées par des scientifiques. En même temps, il était évident que plus il y avait d’émotions dans la communication de la part des parents, et plus leurs gestes étaient actifs, plus les enfants se souvenaient de mots.
À peu près les mêmes conclusions ont été confirmées par des scientifiques du département de psychologie de l’Université de Pennsylvanie, John Trueswell et Lila Glateman – ils ont constaté que l’augmentation précoce du vocabulaire est associée à la qualité de l’interaction verbale et non au nombre de mots utilisés. en conversation avec les enfants. Et dans ce cas, le statut socio-économique des parents n’a joué aucun rôle.
Les scientifiques insistent sur le fait que si les parents veulent que leurs enfants aient un vocabulaire riche et un discours bien prononcé dès le début de l’école, il vaut la peine d’accorder une attention particulière à la communication émotionnelle avec eux.